Mon dernier article contenait un comparatif des outils de gestion de projet. Après avoir fait le tour de Trello, Basecamp, Freedcamp et Zoho, j’ai finalement décidé d’utilisé Jira. En voici les principales raisons :
Mon but premier était de pouvoir stocker toutes mes idées à un seul endroit. Sur JIRA, je clique simplement sur Créer une demande, et un formulaire s’ouvre pour rentrer mon idée. Je peux sélectionner alors le type de la demande (bug, tâche, fonctionnalité, sous-tâche), lui donner un titre (résumé), éventuellement une priorité et une date d’échéance, une attribution (qui va s’en charger si on est en équipe), et un descriptif détaillé.
Je devais ensuite pouvoir gérer très facilement plusieurs projets en parallèle : développement d’outils SEO, développement web, presta SEO, mes sites webs, etc. Dans Jira, cela se fait en quelques clics. De plus, pour chaque projet, vous pouvez définir des composants, ce qui permet de gérer des projets internes : par exemple au sein d’un site web, vous pouvez définir un composant frontend, un composant backend, un composant SEO, etc.
A chaque fois que je créé une tâche ou une nouvelle fonctionnalité, il est possible de créer des sous-tâches afin de permettre de découper au mieux ce qu’il faut faire. Je m’en sers principalement lorsque les tâches dépassent une journée. J’ai alors accès en un coup d’œil à l’ensemble de mes sous-tâches, leur état (ouvert, en cours, résolues, fermés) et à leur état d’avancement.
Pour mes plus gros projets, je gère une roadmap afin d’augmenter ma productivité. J’ai alors une vue avec toutes les dates clés de cette roadmap, qui me permet de savoir si je suis en retard ou non, ainsi que du nombre de tâches qu’il me reste à réaliser.
Une fois vos tâches créées, il est temps de les prioriser puis de commencer à travailler dessus. Pour cela, j’utilise le plugin Greenhopper pour avoir une vue de type Kanban. La configuration n’est pas très aisée (il faut modifier le workflow de vos tâches pour rajouter un état « TODO » et configurer proprement votre vue) mais une fois faite, vous obtenez une vue comme cela :
J’ai ici 4 colonnes représentant l’état d’avancement de mes tâches. Mon backlog à gauche est priorisé, c’est à dire que la tâche la plus importante est tout en haut, et la moins importante tout en bas. Ma colonne « a faire » est limité en taille : je ne peux mettre que 10 éléments maximum dans cette colonne. Cela représente grosso modo mon travail pour la semaine. Dans « en cours« , je place les tâches sur lesquels je suis en train de travailler. Il peut y en avoir plusieurs car certaines ne dépendent pas que de moi mais d’un retour client, ou une réflexion de ma part. Je l’ai tout de même limité à 5 maximum. Quand à la colonne « Terminé« , elle porte suffisamment bien son nom…
Un des gros plus de JIRA par rapport aux autres est son intégration avec BitBucket, le gros concurrent de GitHub. BitBucket, c’est un repo Git (ou Mercurial), illimité en nombre de projet mais limité à 5 utilisateurs pour la version gratuite (pour comparaison, GitHub est illimité en nombre d’utilisateurs mais limité à 5 projets pour 5€/mois). Lors de chacun de mes commits avec NetBeans, je peux spécifier automatiquement l’ID de la tâche en cours sur JIRA. NetBeans se charge alors de faire le commit, de récupérer l’ID du commit, et de rajouter automatiquement un commentaire avec des informations utiles sur l’issue correspondante (commiter, fichiers modifiés, etc.).
Je vous rappelle le prix de JIRA : 10$. A vie.
Alors ? Convaincu ?